Thursday, May 5, 2011

Le trafic en Jordanie

La Jordanie a été un vrai dépaysement. De par ses paysages, ses coutumes, ses habitants mais aussi par sa circulation dans les villes. En effet, les panneaux de priorités sont peu respectés. Passe en premier celui qui s’impose. Les conducteurs s’accumulent dans les carrefours lorsque le trafic est bloqué. Les gens n’hésitent pas à se garer en double file, ce qui nous a valu de rester bloquer avec le car dans une rue de Karak. Les dépassements par la droite et les queues de poisson finissent par ne plus nous étonner. Les champions dans cette catégorie sont les taxis. Ils n’hésitent pas à couper la route aux autres véhicules pour un client, allant jusqu'à reculer dans les ronds points. Parfois les routes sont démunies de marquage au sol. On ne trouve pas de pistes cyclables. Ni de vélo d’ailleurs. Ceux qui ont de bons yeux arriveront peut être à deviner un passage piéton de temps en temps.

Bref, de quoi hérisser les cheveux d’un lausannois habitué à la conduite suisse. Cependant, dans ces rues qui semblent chaotiques, le trafic est plutôt fluide. La régulation se fait au son des klaxons et de signes de la main. Parfois même, on croise un agent de circulation que l’on reconnait grâce à la pointe sur leurs casques. Finalement, on trouve un certain charme à tout ça. Les klaxons résonnent et égaient la ville et la communication entre les acteurs de la route est permanente et joviale.

Jeanne Ythier

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